NT Foundation - Voici quelques cas clinique
 
 
 
 
Voici quelques cas clinique
 

Cas clinique : Le petit V ( Rédigé par la Psychologue Tran Huong Nhai)

•-          Le nom : QV

•-          Date de naissance : 13/1/2004

•-          Date de première  consultation à Truong Dinh : 22/05/2006

•-          Raisons de consultation : Traits d`autisme et Retard de la langage.

•-          Type de prise en charge : 3 séances par semaine

1/ Le profil psychologique.

V habite avec sa mère et ses grands parents. La situation familiale éclaire beaucoup de données du cas. Les parents de V ont été adoptés par ses grands parents dont le grand père est chinois et la grande mère est vietnamienne. Quand ils sont grandis, ils se sont épousés et a un enfant, c'est NV. Alors ses grands parents paternels sont en même temps aussi ses grands parents paternels et maternels. Depuis 2 ans quand le père a constaté que sont fils a des traits d'autisme, le père a abandonné la famille et est allé à HCMV pour vivre avec autre femme. La mère et l'enfant restent avec les grands parents. Mais la mère est très occupée, elle travaille en plein temps dans une entreprise à Hanoi et elle est absente toutes les journées sauf la nuit et les dimanches. C'est la grande mère qui s`occupe principalement de V.

V porte le nom de sa mère, conformément  à la tradition Chinoise. Son nom NV signifie :  « Roi de tous les jours ». Depuis que l'enfant ne parle pas et ne regarde personne jusqu' à 3ans, La grande mère a tout a coup une théorie  sur ce prénom NV et considère que les ancètres doivent se sentir offensés par un tel prénom si présomptueux et on punit l'enfant, elle explique ainsi les difficultés de NV. Elle décide donc de changer son prénom. Elle lui donne un nouveau : QV, c`est à dire « Le Pays Riche ».

Le petit fils est pris en charge à l`hopital de jour en raison de ses difficultés. Il présente un tableau d`autisme : Il ne parle pas, ne regarde toujours pas.

2/ Le deroulement de la prise en charge.

Dans ses premières séances ( de 1ère à 10ère) la mère était dans la salle. On ne pouvait pas séparer V de sa mère. La mère est liée à son enfant et V aussi. Il travaillait seulement avec la présence de sa mère. Le petit V est indifférent à l`entourage, il a refusé de communiquer avec la psychologue, il aime jouer tout seul, à la maison, le petit V joue souvent au coin  du rez de chaussée ou 4ème étage et il peut jouer tout seul au 4 ème étage toute la journée.

Il ne maîtrise pas ses actes de faire pipi et faire caca.

La psychologue a commencé son travail à la 2ème  prise en charge et se concentre sur les actes irraissonables du petit fils, souvent avec quelques matériels cliniques.

2.1. Attacher à sa mère

La psychologue accepte la présence de la mère dans la salle pendant 10 séances. Au début, V ne s`occupe pas de la psychologue, il a tendance de s'approcher à sa mère. La psychologue utilise un objet intermédiaire avec douceur et gentillesse pour établir la relation avec l`enfant : La psychologue pousse la balle à sa mère, la mère la lui pousse, V repousse la balle à sa mère , après, il pousse la balle à la psychologue. Peu à peu, ont trvaillé en groupe : V, sa mère et la psychologue. V accepte alors de contacter avec la psychologue et peut se séparer facilement de sa mère puis peut travailler tout seul avec la psychologue.

2.2. Mâcher des jouets.

V aime donner tous les jouets à la bouche pour mâcher. Il mâche le tube en plastique ensuite il le tourne. Il fait comme ça toute la séance. Tous ces actions monotones se répétent tous les jours. La psychologue lui aide à jouer des jeux avec les façons différents. La psychologue lie les tubes en plastiques puis introduit les morcaux de bois dans les tubes. Au dédut, V s'approche de la psychologue pour piller les morceaux de bois et jetter sur le plancher. Mais la psychologue est très patiente, peu à peu, V diminue l`action de mâcher l`objet. Il peut se concentrer sur des jeux constructives et collaborer avec la psychologue dans quelques jeux.

2.3. Enurésie et Encoprésie.

V ne maîtrise pas toujours l`action de faire pipi et faire caca, à la maison, la grande mère prend toujours un pot et poursuivre le petit V. La grande mère décide quand il peut faire pipi et faire caca. à l`hopital de jour, la psychologue prend un pot dans la salle et le petit fils peut faire pipi et faire caca quand qu`il veut. Peu à peu ses actes d`énurésie et d`encoprésie ont été diminués nettement.

2.4. Changer ses actions.

J`observe les plusieurs séances, le petit V s`occupe bien des objets ronds. Dans tous les jouets tombés, il choisi des morceux de bois ronds pour ranger en longeur, il a aussi choisi les chiffres : 0, 3 pour ranger. Les numéros 0, 3 sont semblables par le rondeur , peut être cela lui est plaisant.

Les Autres fois, la psychologue essaye de ranger les morceaux de bois carés en hauteur à côté ses morceaux de bois ronds. Au début, il ne s`occupe pas mais, ensuite il tourne sa tête et regarde les morcaux de bois carrées. Il continue de ranger de plus en plus en hauteur. V commence à déplacer l`attention à autre jouet. Il la regarde longtemps, il rit et chante l'air de la chanson « Le cochon ». Sa mère dit que quand il chante comme ça, si quelqu`un peut le compendre et chante la chanson « Le cochon » il rit,il regarde, et son visage se montre très heureux.

Conclusion.

Le petit V a la difficulté de communiquer avec les autres, mais les gens autour de lui ne savent pas établir la relation avec V malgré qu'ils veulent l'aider.

D'arbord c'est la psychologue qui peut contacter avec V par les jeux. V a besoin  d`avoir  une relation avec un/une psychologue qui ne l'interdit pas et l`encourage toujours.

On trouve que  l`établissement d`une bonne collaboration entre la famille (les grands parends et la mère de l`enfant)  et la psychologue est très important. Le petit fils a des problèmes qu`on doit résoudre mais en thérapie il fait des progrès.

Le petit fils est accompagnée continuellement à l`hopital 3 séances par semaine et commence à s'habituer au cadre de thérapie et aux psychologues.

 

Cas clinique: le petit H

(rédigé par le psychologue clinicien Pham Duc Chuan)

•-          Le nom : H

•-          Date de naissance : le 13 septembre 2000.

•-          Date de première consultation à Truong Dinh : le 22 septembre 2005.

•-          Raisons de consultation : hyperactivité, agressivité, trouble de langage (bègue).

•-          Fin de traitement : le 27 juin 2006 (86 séances en total).

•-          Type de prise en charge : 3 séances par semaine.

LE PROFIL  PSYCHOLOGIQUE

A sa maison, il bouge toujours, cours très vite. D'après sa mère: «C'est un enfant très têtu». Par exemple : quand la mère lui demande de fermer la porte, il l'ouvre tout de suite. Il a fermé fortement la porte des toilettes quand la femme de ménage était dedans. Il  est entré dans la salle de bain au moment où sa mère se lave. Il disait à sa mère que : «tu avais perdu le pénis, tu n'avais plus de pénis comme moi ».

A l'école, le petit H ne respecte pas les règles scolaires, il bouge et bat ses camarades. Il ne maîtrise pas ses actes de faire pipi et faire caca.

A l'hôpital de jour, il aime bien jouer dans le bassin de balles, il y saute et jette des balles sur la fenêtre. Il saute de toboggan sur terre. Il jette tous les jouets sur terre, change de jeux, allume et éteint le ventilateur et la lampe, ouvre et ferme la porte, il monte et descend très vite l'escalier, sans aucune peur de danger. Quand il dessine il ne fait que des traits violents et puis, il jette des crayons dans le bassin de balles. Si quelqu'un l'empêche, il hurle fortement : oh, oh, oh...Il devient bègue. En bref, toutes ses actions se répètent de jour en jour. Dans tous les milieux, il bat n'importe personne qu'il rencontre ou il se fait mal.

Le deroulement de la prise en charge

Des premières séances (de 1ère à  45ème) une psychologue travaille avec H.  Ces séances ont fait diminuer son agressivité, son bégaiement et grâce à cette thérapie, il sait exprimer ses besoins. Mais au cours de la thérapie, la psychologue a eu de difficulté avec lui, car H aime bien l'embrasser comme une intime ou par contre il jette les jouets, les balles et fait un coup d'œil provocant à la psychologue. Cela nous  amène de changer de cette clinicienne  par un psychologue suite à une réunion professionnelle de l'équipe.

Ce psychologue commence son travail à la 46ème  séances. La prise en charge se concentre sur les actes provocants et irraisonnables du petit H. Voici quelques matériels cliniques :

  1. Jeter des balles sur la fenêtre.

Le psychologue : « tu  peux jeter des balles en haut, en bas et en alentour, si tu veux, mais tu ne peux pas jeter des balles sur la fenêtre, car on ne peut pas reprendre ces balles. De plus, si tu fais comme ça, tes amis ici n'ont rien à jouer ». Ensuite, le psychologue ferme la fenêtre. Le petit H accepte jeter les balles en haut, en bas... et tous les jouets par terre.*

  1. Ouvrir et fermer fortement la porte. Le Psychologue lui dit « doucement, s'il  te plait » et fait le modèle. Il l'a imité en disant « doucement ».

  1. Allumer et éteindre la lampe, le ventilateur.

Le psychologue : « si tu fais comme ça, cette salle est tout à fait noire, on ne peut pas continuer à jouer ». Le petit H : « on a peur ».

•-          Le psychologue : « Qui a peur ? ».

•-          Le petit H : «  C'est toi ! ».

•-          Le psychologue : « Qui fait peur ? ».

•-          Le petit H : « les maîtresses ».

  • 3ème fois qu'il éteint la lampe.

•-          Le Psychologue : Cette fois, tu éteints la lampe, et la personne devant l'allumer c'est toi, pas moi.

•-          Le petit H éteint la lampe et allume tout de suite, il ne continue pas de l'éteindre.

Le psychologue en discute avec son père. Son père dit que : « à l'école, il fait des bêtises, c'est pour quoi la maîtresse lui met dans une salle ombre ».

  1. Monter et descendre vite l'escalier.

Le psychologue discute avec H du jeu de monter et de descendre l'escalier. On enlève chacune des ses jambes en comptant lentement : un, u...n, deux... Le petit H aime bien ce jeu, il l'a imité toute de suite. Le psychologue dit un, deux, ... Le petit H continue compter : « trois ». Le psychologue : « quatre ». Le petit H: « cinq »... Plus tard, le petit H compte tout seul: « un, deux, trois  ... » en descendant lentement l'escalier au rythme de son compte.

5.  Enurésie et Encoprésie :

Le psychologue discute avec ses parents : Le petit H ne maîtrise pas toujours l'acte de faire pipi, faire caca. Les parents : « il le fait bien à la maison et à l'hôpital de jour, alors qu'à l'école il ne le réussit pas et on doit chercher la cause de ce problème ».

A l'école : les enfants font pipi et caca à l'heure fixée. Le problème : Quand la maîtresse lui donne l'autorisation, H n'en a pas besoin. Quand il veut aller aux toilettes, la maitresse dit que : « tu veux faire la bêtise » et elle lui interdit d'y aller.

On discute et demande de lui permettre d'aller aux toilettes quand qu'il veut. Le résultat : les problèmes d'énurésie et d'encoprésie ont été bien réglés.

6. Changer souvent de jeux.

Dans une heure de séance, le psychologue lui laisse de 10 à 15 minutes de  décharge agressive: il jette les jouets sur terre, il saute du toboggan sur terre ... Evidemment ses actes irraisonnables ont été diminués nettement au rythme de ses manifestations. Il joue doucement de jour en jour.

CONCLUSION

Le particulier dans ce cas : Le petit H a la difficulté avec des femmes. C'est pourquoi le changement de psychologue est une décision appropriée.

On repère quelques résultats dans le déroulement de prise en charge pour ce cas. On trouve que : l'établissement d'une bonne coopération entre le psychologue et la famille (les parents de l'enfant) est indispensable permettant d'avoir des progrès en thérapie. Citons quelques détails intéressants pour finir ce cas.

Après une séance, dans une discussion avec la mère, le psychologue lui dit : il est bon pour H de lui offre l'occasion de prononcer des règles de jeux ou de le faire impliquer dedans, ce qui amène à respecter ces règles.

Cette idée a  été mise en oeuvre  par sa mère à la maison : Avant : quand Il faisait chaud, la mère avait allumé le ventilateur, H l'éteindrait. Maintenant, quand Il fait chaud, la mère change de stratégie en lui demandant :

 Est ce que tu trouve qu'il fait chaud ?

Le petit H : Oui, je le trouve.

La mère : Est ce que tu peux m'aider à allumer le ventilateur, s'il te plaît.

Le petit H : Oui, d'accord.

Enfin cette évolution de la mère est un de bons signes assurant les progrès de petit H, à la fin de sa prise en charge à l'hôpital de jour.

 
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